Civic.am a reçu une circulaire interne du Bureau de l’ARF, dans laquelle les membres du parti se prononcent en faveur d’une réduction du degré d’indépendance de l’Arménie.

Dans la circulaire, le parti note : « La Russie peut élaborer un scénario plaçant directement l’Artsakh sous sa subordination et le mettre en œuvre, travaillant à ce que, en cas d’une union possible, les destins de l’Artsakh et de l’Arménie soient résolus comme une seule entité… Les processus de comparaison des États indépendants qui ont eu lieu dans le monde moderne, du point de vue de l’intérêt national, impliquent parfois aussi une certaine diminution du degré d’indépendance… »

Nous avons contacté le député Armen Rustamyan, qui a refusé de commenter la circulaire. « Je ne commente pas par téléphone, il y a toujours de telles fuites, de telles manifestations, des déclarations avant nos réunions. Nous connaissons ces méthodes. »

Les députés du parti « Contrat Civil » n’ont pas été surpris par le contenu de la circulaire. Hovik Aghazaryan a déclaré : « Malheureusement, certains dirigeants du Dashnaktsutyun sont sous l’influence directe de Robert Kotcharian, et donc, puisque c’est la ligne politique de Kotcharian, qui est lui-même sous l’influence de Poutine, je n’exclus pas cette possibilité… »

Un autre point de la circulaire stipule que le processus de libération, de démarcation et de déblocage des voies de communication n’est jamais dans l’intérêt de l’Arménie et du peuple arménien. Il est donc nécessaire de faire échouer ce processus, ou au moins de créer des obstacles pour empêcher sa progression. Selon les députés de la faction au pouvoir, c’est pour ces raisons que la lutte de rue menée par l’opposition, qui a déjà échoué, est en cours.

Selon Arpi Davoyan, les événements qui se déroulent dans la rue avec la présence de différents types de clergé sont l’exécution de cette circulaire. Les gens doivent prouver qu’ils adhèrent à ces directives.

Toujours selon Aghazaryan, le but de ce qui s’est passé près de l’Assemblée nationale le 12 juin était d’envahir l’Assemblée nationale, et selon Aghvan Vardanyan, 200 personnes auraient fait leur sale travail, le gouvernement aurait changé, et nous serions devenus frères et sœurs avec la Fédération de Russie.


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