Le groupe initiateur est assez impressionnant, composé d’environ cinquante personnes, parmi lesquelles trois des quatre partis de la Plateforme des Forces Démocratiques, ainsi que des représentants de la société civile, comme Khachatryan, coordinateur de la Plateforme nationale arménienne du Forum de la société civile du Partenariat oriental, Lusine Hakobyan, coordinatrice de la plateforme Arménie-UE (SEPA), des représentants de la diaspora revenus en Arménie, comme Harout Kaladjian, ainsi que de nombreux politologues, juristes, etc. Hovsep Khurshudyan

1inTV a interviewé Hovsep Khurshudyan, président de l’ONG “Citoyen libre”. Au cours de l’entretien, les travaux de l’organisme organisateur de l’Eurovote prévu pour la candidature de l’Arménie à l’adhésion à l’UE, ainsi que les réactions et diverses questions de politique intérieure et extérieure de l’Arménie, ont été discutés. H. Khurshudyan a indiqué qu’ils avaient déjà soumis une demande à la Commission électorale centrale (CEC) et qu’ils attendaient une réponse, que ce soit une approbation ou un rejet. Si la CEC n’a pas l’intention de poser des obstacles, l’autorisation de tenir le référendum pourrait être donnée en quelques jours. La CEC est officiellement une structure indépendante, et il y a de l’espoir que cela reste ainsi.

Le processus de référendum et sa réglementation prévoient que, si 50 000 signatures sont collectées, la question est alors soumise au Parlement pour discussion. Si le Parlement rejette la proposition, les organisateurs peuvent continuer leur action et lancer un nouveau référendum, qui nécessiterait cette fois 300 000 signatures. À ce stade, la question ne serait plus débattue au Parlement, mais deviendrait obligatoire. Il est certain qu’il y a 300 000 voix et plus en faveur de cette initiative. Selon H. Khurshudyan, environ 60 % de la population arménienne est prête à se rapprocher de l’UE, mais il est techniquement difficile de collecter ces 300 000 signatures. Le groupe initiateur a déjà rencontré de nombreuses difficultés techniques.

Le groupe en question est composé d’une cinquantaine de personnes, dont trois des quatre partis de la Plateforme des Forces Démocratiques, ainsi que des représentants de la société civile, comme Khachatryan, coordinateur de la Plateforme nationale arménienne du Forum de la société civile du Partenariat oriental, Lusine Hakobyan, coordinatrice de la plateforme Arménie-UE (SEPA), des membres de la diaspora revenus en Arménie, comme Harout Kaladjian, et de nombreux politologues, juristes, etc.

H. Khurshudyan a également exprimé sa crainte que les autorités arméniennes tentent de les entraver d’une manière ou d’une autre, afin de brandir elles-mêmes le drapeau du mouvement pro-UE lors des élections de 2026. Cependant, il estime que cela serait totalement inutile, car le groupe initiateur et les partis qui y sont associés n’ont aucun besoin ni aucune envie de voler les lauriers du gouvernement. Ils reconnaissent que les autorités jouent un rôle moteur sur la voie de l’européanisation de l’Arménie, et si elles ressentent de la jalousie, elles n’ont qu’à prendre la tête du processus. Le groupe initiateur, avec toutes ses ressources, soutiendra alors le gouvernement. Toutefois, si les autorités freinent le processus ou l’empêchent, cela signifierait qu’elles portent atteinte aux intérêts nationaux, et dans ce cas, les partis pourraient eux-mêmes reprendre le flambeau avant les élections de 2026.

Hovsep Khurshudyan a également abordé d’autres questions, comme la déclaration de l’ambassadeur de Russie, selon laquelle l’Arménie devrait réintégrer l’OTSC (Organisation du traité de sécurité collective) et relancer le groupe de travail Arménie-Russie-Azerbaïdjan sur la question du corridor de Zanguezur. Cependant, la Russie s’accroche désespérément à cette idée, tandis que nos autorités semblent ne pas comprendre comment parler avec les Russes. En général, les Russes ne répondent qu’à la fermeté et à la rigueur. Il est donc nécessaire de leur parler plus durement, d’autant plus qu’ils n’ont aucune possibilité de punir l’Arménie. Aujourd’hui, l’Arménie est devenue une sorte de bouée de sauvetage pour la Russie.

De plus, le Corps des gardiens de la révolution islamique, connu pour être prorusse et radicalement anti-occidental, a déclaré sur son canal Telegram qu’ils avaient commis une erreur en soutenant les Russes par le passé, notamment en rejetant un accord nucléaire prometteur, mais cette fois-ci, cela ne se répétera pas. Le CGRI semble aussi critiquer l’administration précédente de l’Iran et souhaite faire savoir qu’ils comprennent parfaitement que le corridor de Zanguezur est une conspiration non seulement contre l’Arménie, mais aussi contre l’Iran. L’Iran ne veut pas perdre une de ses frontières, ni la possibilité de maintenir un accès à l’UE.

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