« Aliyev trompera Poutine, car Erdogan lui a dit qu’il devait obtenir l’autorisation de faire la guerre de lui-même et non de Poutine. »
Introduction :
Dans une récente interview, Hayk Sukiasyan, vice-président du Parti populaire chrétien, a critiqué la récente visite de Vladimir Poutine en Azerbaïdjan. Selon Sukiasyan, cette visite souligne une relation complexe entre la Russie et l’Azerbaïdjan, et il suggère que la situation pourrait avoir des implications significatives pour la région.
Le Contexte de la Visite :
Poutine s’est rendu en Azerbaïdjan pour discuter des questions concernant le Haut-Karabagh et la sécurité des frontières arméniennes. Sukiasyan considère que cette visite vise à obtenir des concessions d’Aliyev et à empêcher le déblocage des communications régionales.
Analyse de Sukiasyan :
Sukiasyan argue que le problème principal pour la Russie est de maintenir la pression sur Aliyev pour qu’il ne facilite pas le déblocage des communications. Il considère que la Russie tente d’enflammer les émotions et de créer un climat de tension, bien que la probabilité d’une guerre reste faible pour l’instant.
Les Relations entre la Russie et l’Azerbaïdjan :
Sukiasyan souligne que Poutine est conscient que l’Arménie ne négocie pas avec la Russie sur un « Traité de paix ». Il estime que Poutine pourrait se retrouver « trompé » par Aliyev, qui pourrait suivre les directives d’Erdogan plutôt que celles de Moscou.
Les Implications pour l’Arménie :
Selon Sukiasyan, ni l’Azerbaïdjan ni la Russie ne sont en position de causer des problèmes majeurs à l’Arménie actuellement. Il met en avant que l’Arménie a trouvé des alliés importants comme l’Inde, la France, la Grèce et les États-Unis, et qu’il est crucial pour l’Arménie de naviguer habilement dans cette période complexe.
La Position de l’Arménie sur l’OTSC :
Sukiasyan commente également les affirmations selon lesquelles l’Arménie reste membre de l’OTSC, affirmant que la position de l’Arménie n’est pas aussi claire que le prétendent certains. Il appelle à une stratégie intelligente pour gérer les relations avec les blocs militaires et politiques internationaux.
Conclusion :
L’analyse de Sukiasyan met en lumière les dynamiques géopolitiques complexes entre la Russie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Tandis que les grandes puissances se repositionnent, l’Arménie doit naviguer prudemment dans ce contexte instable. Les défis actuels révèlent à quel point il est crucial pour l’Arménie de maintenir une politique extérieure agile et bien pensée.
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