Conformément à l’article 123 de la loi constitutionnelle du règlement parlementaire, une discussion urgente a eu lieu à l’Assemblée nationale concernant les prisonniers de guerre arméniens détenus en Azerbaïdjan. Cette initiative a été lancée par l’opposition parlementaire.
Le politologue Harutyun Mkrtchyan a réagi à cette initiative, soulignant que l’opposition met en avant la libération de la soi-disant direction politico-militaire, évoquant également des figures comme le frère de Gegham Manukyan. Il a exprimé que la question des prisonniers ne devrait pas être un sujet de débat politique, car il n’y a pas un seul Arménien qui ne souhaite pas leur retour rapide.
Mkrtchyan critique également l’opposition pour avoir introduit cette question dans le contexte de la COP29, affirmant que l’Azerbaïdjan devrait libérer tous les prisonniers avant toute participation. Selon lui, cette discussion pourrait même nuire aux conditions des prisonniers et à leurs perspectives de retour.
Il se demande pourquoi l’opposition aborde cette question seulement maintenant, en soulignant que des figures comme Arthur Vanetsyan n’ont pas agi auparavant, malgré les pouvoirs dont ils disposaient. Mkrtchyan affirme que ce genre de discours ne fait que nuire à la cause des prisonniers.
Concernant Ruben Vardanyan, fréquemment cité par l’opposition, il pose la question : « Le sang de Ruben Vardanyan est-il plus rouge que celui de Gevorg Sukhyan ? » Il insiste sur le fait que les soldats ordinaires, avant tout, doivent revenir, et qu’il est injuste de créer un personnage politique autour de Vardanyan.
Mkrtchyan conclut en affirmant que la question des prisonniers ne doit pas devenir un sujet de débats stériles et que le gouvernement devrait, à un moment donné, révéler publiquement les progrès réalisés concernant leur libération.
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