Les représentants permanents des pays de l’UE discuteront le 8 octobre des restrictions potentielles de mouvement pour les diplomates russes sur le territoire de l’Union européenne. Cet événement est envisagé dans le cadre du 19ème paquet de sanctions de l’UE contre la Russie.

La République tchèque, qui a initié cette mesure, s’attend à ce que la décision d’inclure ce point dans le nouveau paquet de sanctions soit confirmée lors de la prochaine réunion des représentants permanents, a rapporté une source diplomatique de DW.

Lorsque le correspondant de DW a demandé un commentaire sur un article du Financial Times (FT) mentionnant que les pays de l’UE avaient convenu de restreindre le mouvement des diplomates russes, la source a refusé de confirmer l’information, considérant ces conclusions comme prématurées et faisant référence aux discussions à venir. Cette décision n’a pas été validée lors de la précédente réunion des représentants permanents, qui a eu lieu le 3 octobre.

La restriction de la libre circulation des diplomates russes n’est pas le seul point controversé du 19ème paquet de sanctions. Tant que les pays de l’UE ne parviennent pas à un accord sur tous les points du nouveau paquet, aucune décision finale ne sera prise concernant la restriction des mouvements du personnel des missions diplomatiques russes, rapporte le correspondant de DW à Bruxelles.

Auparavant, le FT avait rapporté, citant des sources, que les pays de l’UE avaient convenu d’imposer des restrictions de voyage aux diplomates russes. Selon le FT, les nouvelles règles exigeraient que les diplomates travaillant dans les pays européens informent à l’avance les autorités de leurs projets de voyage. Selon le FT, la Hongrie, qui s’opposait à cette mesure, a retiré ses objections.

Le FT a également cité un haut diplomate de l’UE qui a indiqué que les restrictions de voyage pour les diplomates étaient une réponse à l’augmentation des tentatives de diversions.

Selon les agences de renseignement, celles-ci « sont souvent menées par des espions opérant sous couverture diplomatique », et les criminels « se trouvent à un endroit, mais agissent dans un autre », a écrit le FT. Cela pourrait compliquer davantage le suivi de leurs mouvements par les services spéciaux lors du passage des frontières. La République tchèque, qui a mis en œuvre des mesures similaires sur son territoire, défend cette position à Bruxelles depuis plus d’un an.

Le 7 octobre, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que Moscou réagirait à la décision de Bruxelles de restreindre le mouvement des diplomates russes au sein de l’Union européenne.

— Arménie Info

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