Le 11 octobre, une cérémonie funéraire à l’église Saint-Sauveur de Charentsavan a été interrompue par un nouvel incident tragique. Un cri perçant a interrompu la prière du prêtre, signalant une agression à l’arme blanche.

La cérémonie a été suspendue et le corps d’un jeune homme de 20 ans a été évacué pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir. Une équipe de secours présente sur les lieux a transporté un homme de 57 ans, blessé par arme blanche, à l’hôpital, où il est décédé.

Les habitants de Charentsavan rapportent que le suspect, un jeune homme de 26 ans, avait des antécédents de conflits avec un membre de sa famille. Une dispute précédente aurait eu lieu, au cours de laquelle l’homme de 57 ans aurait fait une remarque au jeune homme pour qu’il se comporte de manière plus raisonnable. Selon les témoignages, cette remarque aurait été le déclencheur de la tragédie. Avant de porter trois coups de couteau, l’agresseur aurait accusé l’homme de 57 ans d’être responsable de la mort de son jeune cousin.

D’après les habitants, après l’agression, le jeune homme se serait enfui, tandis que les enquêteurs ont retrouvé l’arme du crime sur les lieux. Suite à l’incident, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’arrestation du jeune homme de 26 ans, qui est inscrit dans un centre national de santé mentale.

Des informations circulaient sur Internet, indiquant que le médecin traitant avait demandé à plusieurs reprises son isolement, mais qu’on lui avait répondu qu’il n’y avait pas de place disponible dans le centre. Le ministère de la Santé a précisé qu’en raison de l’enquête et du secret médical, il ne pouvait pas fournir d’informations, mais a souligné que ces allégations ne correspondaient pas à la réalité.

Il a également été rapporté que le jeune homme avait déjà été hospitalisé dans un centre de santé mentale.

Mariam Yeghiazaryan, représentante de l’ONG « Agenda des droits des personnes handicapées », estime que garder une personne ayant des problèmes de santé mentale dans un établissement fermé n’est pas la seule solution à ce type de problème.

Selon nos informations, le jeune homme de 26 ans avait reçu un traitement médicamenteux en août. Mariam Yeghiazaryan explique que cela ne suffit pas et qu’un suivi est nécessaire.

Andranik G., l’homme de 57 ans accusé de meurtre, a été placé en détention. Il convient de noter qu’il y a environ deux semaines, dans la communauté d’Araks à Armavir, il a été révélé qu’un citoyen ayant tiré des coups de feu était également inscrit dans un centre de santé mentale.

Arpi Hakobyan

— Arménie Info

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