Samvel Shahramanyan, l’ancien président du Haut-Karabakh, a été interrogé aujourd’hui par le Comité d’enquête concernant les opérations militaires survenues en 2023 et leurs conséquences. À sa sortie, il a déclaré aux journalistes que les questions posées concernaient ces événements.
Shahramanyan a le statut de témoin. Bien que des rumeurs circulent dans la presse concernant la possibilité qu’il soit inculpé, il n’y a actuellement aucune mention d’accusation.
Il a également commenté les informations diffusées par les médias azerbaïdjanais selon lesquelles il aurait fourni les coordonnées de la direction politico-militaire du Haut-Karabakh, y compris celles de Ruben Vardanyan, à l’Azerbaïdjan.
« C’est non seulement faux, mais c’est une thèse fabriquée pour tromper le côté arménien. Hier, l’avocat Roman Yeritsyan a évoqué comment ces personnes ont été capturées. Personne n’était caché, le côté azerbaïdjanais savait très bien où chacun se trouvait. Ruben Vardanyan n’a pas été arrêté dans un abri, un bunker ou une forêt, mais a tenté de quitter par le seul chemin opérationnel à ce moment-là, le corridor de Lachin, tout en sachant très bien qu’il y avait de nombreux postes de contrôle azerbaïdjanais où toutes les personnes passant étaient soumises à des vérifications, et qu’il y avait une décision d’arrestation de la part de l’Azerbaïdjan », a déclaré Samvel Shahramanyan.
En réponse à une question des journalistes sur la manière dont Samvel Babayan a pu sortir, Shahramanyan a répondu que Babayan n’était pas le seul à avoir réussi à quitter, d’autres fonctionnaires en activité ont également quitté le Haut-Karabakh.
Shahramanyan a également abordé le processus de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
« Nous sommes favorables au processus de paix, mais nous soulevons des questions qui découlent du droit international. Dire que quiconque soulève la question du retour incite à la guerre ou souhaite la guerre n’est pas correct », a déclaré Samvel Shahramanyan.
Araks Mamulyan
— Arménie Info