de la conférence de presse conjointe à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas manqué de décocher une remarque cinglante à l’égard de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

« Il sait mieux que quiconque ce qu’est une élection truquée », a lancé Trump devant les journalistes, provoquant un silence gêné dans la salle.

Cette phrase, à la fois moqueuse et lourde de sens, fait directement écho aux critiques récurrentes visant le système électoral turc, accusé de manipulations et de pressions sur l’opposition. Elle s’inscrit aussi dans la rhétorique personnelle de Trump, qui continue de dénoncer sans preuves solides l’« élection volée » de 2020 aux États-Unis.

Entre complicité et défiance

Si le ton général de la rencontre a été marqué par des sourires et des promesses de coopération, cette pique révèle la complexité des relations entre Washington et Ankara. Trump cherche à ménager Erdogan sur les dossiers stratégiques — vente d’armes, rôle au Moyen-Orient, guerre en Ukraine — tout en rappelant subtilement les critiques occidentales sur la dérive autoritaire du régime turc.

Réactions attendues

En Turquie, les médias proches du pouvoir devraient minimiser ou dénoncer cette remarque, tandis que l’opposition pourrait s’en saisir comme une confirmation des soupçons persistants sur la légitimité des scrutins. Sur la scène internationale, cette phrase risque d’alimenter le débat sur la place des régimes autoritaires dans les alliances occidentales.

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