Dans une publication récente, Aram Sargsyan a souligné la nécessité d’augmenter, et non de réduire, les dépenses publiques destinées à l’armée et à la science.
Selon lui, une solution claire existe pour financer ces priorités : la modernisation numérique de l’administration publique. Il cite l’exemple de l’Estonie, qui, grâce à la numérisation de la gouvernance, économise chaque année près de 1,13 milliard d’euros, soit environ 3 % de son PIB. La société qui a développé ce programme en Estonie serait prête à l’adapter et à l’implanter également en Arménie.
Aram Sargsyan affirme qu’une telle réforme placerait l’Arménie dans une dynamique de transformation profonde :
1. L’Arménie se hisserait à la 3e place mondiale des États numériques.
2. Elle figurerait parmi les 30 meilleurs pays en matière de lutte contre la corruption.
3. Elle entrerait dans le top 20 des pays les plus attractifs pour le climat des affaires.
4. Elle ferait partie des 10 nations les plus innovantes.
5. Elle remplirait une grande partie des obligations prévues par l’accord CEPA signé avec l’Union européenne.
Sargsyan reconnaît qu’un tel programme entraînerait inévitablement une réduction du nombre de postes dans la fonction publique. Mais il considère que cela serait aussi une opportunité pour les fonctionnaires concernés : « Ils pourront trouver leur véritable vocation et contribuer autrement, de façon plus utile, à notre pays et à notre État. La reconversion et la formation continue offrent toujours de nouvelles perspectives », écrit-il.
Pour lui, il s’agit d’un choix incontournable : « La vie impose sans cesse de nouvelles exigences auxquelles nous devons répondre.