L’Azerbaïdjan a de nouveau prolongé le « régime de quarantaine spécial » en vigueur en raison de la pandémie de COVID-19, ce qui signifie que la frontière terrestre restera fermée. Cette mesure, en place depuis le printemps 2020, sera désormais effective jusqu’en janvier 2026, a rapporté lundi l’agence de presse d’État Azertac.
Aucune raison spécifique n’a été donnée pour cette prolongation, en dehors de la volonté de « prévenir la propagation » du COVID-19 et de limiter les « complications potentielles ».
Le décret a été signé par le Premier ministre Ali Asadov.
Le pays a levé toutes les autres mesures anti-pandémiques, y compris l’utilisation de masques faciaux et les certificats de vaccination, et a permis aux Azerbaïdjanais et aux ressortissants étrangers d’entrer dans le pays par voie aérienne sans tests PCR ni preuve de vaccination.
Le transport de marchandises en provenance de Géorgie, de Russie, d’Iran et de Turquie reste autorisé par voie terrestre. De plus, il est possible de traverser en Turquie par voie terrestre depuis l’enclave de Nakhchivan.
Les frontières de l’Azerbaïdjan restent fermées malgré l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé concernant la fin de l’urgence sanitaire mondiale liée au COVID-19 en mai 2023. La grande majorité des pays à travers le monde ont levé des restrictions similaires.
Des activistes critiquent depuis longtemps la fermeture des frontières, soulignant le fardeau considérable qu’elle impose aux citoyens azerbaïdjanais, dont beaucoup ne peuvent pas se permettre d’acheter des billets d’avion pour quitter le pays.
D’autres allèguent que la fermeture des frontières reste en place parce que la famille du président Ilham Aliyev bénéficie financièrement de la compagnie aérienne nationale, Azerbaijan Airlines.
— Arménie Info