Le Défenseur des Droits de l’Homme, Anahit Manasyan, a adressé un message à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées.
Dans son message, elle déclare :
« Le 30 août est célébré comme la Journée internationale des victimes de disparitions forcées.
La disparition forcée est l’un des problèmes les plus graves et durables affectant les droits de l’homme, dont les conséquences se font sentir non seulement pendant les périodes de conflit, mais aussi après, perturbant continuellement la vie paisible et digne des personnes disparues et de leurs familles.
Malheureusement, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes dans le monde restent portées disparues.
Au fil des ans, nous avons rassemblé et présenté aux différents acteurs internationaux et aux autorités compétentes nationales des informations concernant les violations des droits des personnes disparues et de leurs familles, depuis les années 1990, à travers les événements des 44 jours de combats jusqu’aux événements de septembre 2023 et le déplacement forcé des Arméniens du Haut-Karabakh, en soulignant que ces questions sont parmi les plus urgentes.
En tant que Défenseur des Droits de l’Homme, je souligne particulièrement que chaque cas de disparition forcée a un impact direct sur l’ensemble du système des droits de l’homme.
Un des messages importants de cette journée est un rappel clair aux États de respecter le droit de chaque famille de connaître la vérité sur le sort de leurs proches et de déployer tous les efforts possibles en ce sens.
Les acteurs internationaux, dans le cadre de leur mandat, doivent également déployer tous les efforts possibles pour soutenir la révélation de la vérité et la pleine restauration et protection des droits des familles touchées.
Je suis convaincue qu’il est nécessaire de travailler ensemble pour que le sort de chaque personne soit clarifié, et que leurs familles bénéficient toujours du soutien et de l’attention de l’État, ne restant jamais seules ».
— Arménie Info