Un cimetière arménien historique situé au pied du mont Ararat, dans le village d’Akora, dans la province turque d’Iğdır, est menacé de destruction. De nombreux ossements humains ont été découverts, en attente d’une étude plus approfondie, rapportent des médias turcs.
Le village d’Akora (ou Akori) se trouve dans le district d’Aralık, sur le flanc nord du mont Ararat. À proximité se trouve le cimetière d’Ahura, connu pour ses liens avec les anciens Arméniens. Cette région est reconnue comme un ancien site arménien et abritait un monastère. Aujourd’hui, le village est habité par des Kurdes.
Il a été noté que certaines pierres ont été brisées ou perdues, et les pierres tombales ont changé de couleur. Des croix, symboles du christianisme, sont visibles sur ces pierres.
Ce cimetière, autrefois connu sous le nom de monastère d’Akora (Ahura), est désormais négligé et menacé de destruction.
L’élément le plus frappant du cimetière est la présence d’ossements humains. Entre deux pierres tombales, une grande quantité d’ossements humains est visible. Aucune enquête ou étude scientifique n’a encore été menée sur ces ossements. On ne sait pas qui a rassemblé ces os ou pourquoi ils ont été laissés entre les pierres. Il est supposé qu’ils ont été rassemblés et laissés par des visiteurs du cimetière ou des bergers. Il est également dit que les os ont été extraits de tombes creusées par des chercheurs de trésors.
Selon des données fournies à l’agence Welat par des experts médico-légaux, il s’agit d’ossements humains, comprenant des os des pieds et des mains.
Selon l’histoire du village, le monastère arménien a été construit en 341. En 1840, un tremblement de terre a frappé la région, détruisant le village. Il a ensuite été reconstruit près de l’ancien site.
Le village d’Akori, avec plusieurs villages environnants, a été déclaré « zone interdite » en 1930, évacué et l’accès y a été interdit, mais cette interdiction a été levée par la suite.
Traduction par Emma Chobanyan
— Arménie Info