Le 3 décembre, l’Assemblée nationale a poursuivi ses travaux lors de sa session ordinaire.

Le ministre des Finances, Vahe Hovhannisyan, a présenté la version finale du projet de loi sur le budget de l’État de la République d’Arménie pour 2026.

Le ministre a remercié les députés pour leur participation active aux discussions et pour leurs propositions. Environ 30 propositions et questions ont été soumises, dont la plupart concernent l’augmentation des dépenses pour divers programmes. Selon le ministre, celles-ci ont été examinées par les ministères sectoriels et des clarifications détaillées ont été fournies. 15 propositions ont été acceptées en totalité ou en partie, des clarifications ont été données pour 3 questions, et 12 propositions n’ont pas été acceptées.

Selon le ministre, aucune modification des indicateurs macroéconomiques de base n’est prévue dans le projet de budget de l’État pour 2026. Selon les prévisions, le PIB nominal sera de 11 933 milliards de dram, avec une croissance de 5,4 %. Le ratio de la dette publique par rapport au PIB, selon le projet préliminaire de 2026, a diminué de 0,6 point de pourcentage par rapport à 53,5 %, atteignant 52,9 %. Les revenus du budget de l’État sont estimés à 3 091 milliards de dram, ce qui représente une diminution de 0,2 milliard de dram par rapport à la version préliminaire. Les subventions officielles ont diminué de 0,8 milliard de dram, en raison des variations des taux de change des subventions ciblées et d’assistance, ainsi que de la révision des subventions ciblées. L’augmentation des autres revenus de 0,6 milliard de dram est due à la réévaluation de certaines catégories de revenus, ainsi qu’aux variations des taux de change. Le déficit du budget de l’État reste à 4,5 % du PIB, soit 536,8 milliards de dram, ce qui représente une diminution de 0,7 milliard de dram par rapport à la première phase.

Vahe Hovhannisyan a détaillé les modifications apportées aux dépenses sectorielles prévues dans le projet de budget de l’État.

Selon le ministre, les capacités institutionnelles de l’Arménie se développent en parallèle avec des opportunités de croissance rapide. Ce développement, selon lui, n’est pas un phénomène aléatoire et temporaire, mais un processus profondément conscient, guidé par le développement des structures les plus importantes de l’État. « Cela donne confiance à tous les Arméniens que vivre et créer dans notre pays en vaut la peine, et aux investisseurs et partenaires internationaux que l’Arménie est un endroit prévisible et fiable pour mettre en œuvre de nouveaux projets économiques. Une vie prospère en Arménie n’est plus une perspective d’avenir ou une promesse politique, mais une réalité tangible quotidienne, offrant à chacun d’énormes opportunités de se développer dans notre pays », a déclaré Vahe Hovhannisyan. Il a ajouté qu’en 2026, nous entrons avec plus de confiance que jamais, avec une économie stable, un niveau de dette gérable et stable, et une grande confiance dans l’avenir. Le ministre est convaincu que les réformes entreprises continueront à porter leurs fruits, que le potentiel économique sera pleinement réalisé, et que le système de gestion publique continuera à fonctionner de manière ciblée et équitable.

Le ministre des Finances a répondu aux questions des députés, fournissant des clarifications sur les allocations prévues dans divers secteurs et sur les propositions soumises.

Au nom du groupe parlementaire « Arménie », Arthur Khachatryan a pris la parole. Le député a exprimé son désaccord avec certaines des opinions exprimées par le ministre des Finances, en soulignant notamment que près de 75 % de la population de la République reçoit un salaire inférieur à la moyenne. Le député a également abordé le grand nombre d’emprunteurs ayant des prêts non viables, ainsi que des questions liées à la croissance économique et à l’augmentation de la dette publique.

Au nom du groupe parlementaire « Contrat civil », Babken Tunyan, vice-président de la Commission permanente des questions économiques, a pris la parole. Le vice-président de la Commission a répondu de manière argumentée aux points soulevés par son collègue de l’opposition. « En parlant de prospérité, on a l’impression que vous avez laissé en 2018 l’un des pays les plus prospères du monde, avec un niveau de pauvreté presque nul, des salaires élevés, un niveau d’éducation élevé, un pays sûr, fiable, prospère, en développement, avec un système juridique sain. Mais ce n’est pas le cas, tout le monde le sait. La mémoire des gens n’a pas été effacée, et les gens savent très bien comparer », a-t-il notamment déclaré.

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— Arménie Info

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