Quand les détails comptent plus que le mensonge !
« Selon Papazian, il n’avait rien à voir avec la manifestation du 1er Juin 2021, en réponse à quoi Pashinyan a déclaré que le Service de sécurité nationale de la RA avait reçu les données des services spéciaux français. En d’autres termes, ils ne peuvent pas être faux, et d’ailleurs, la participation de Papazian à tout cela a été confirmée par un certain Varjabedian, qui a fourni cette information en réponse à l’enquête de police »
Si certaines personnes sont fières que leur parti et eux-mêmes aient suffisamment d’influence pour pouvoir interférer dans les affaires d’une personne puissante comme Macron, il est regrettable que ces mêmes personnes se tournent vers le chef de l’État pour des questions mineures. Leurs actions ne méritent pas une telle attention.
La page Facebook de l’ARF a publié un article sur des événements qui ont eu lieu lors du dîner en l’honneur du premier ministre arménien à Paris, et que le représentant du CCAF France Mourad Papazian aurait personnellement demandé à Emmanuel Macron de négocier avec Pashinyan pour annuler définitivement son interdiction d’entrée en Arménie. Macron aurait répondu qu’il n’avait pas le pouvoir de traiter de telles questions, car il s’agissait des affaires intérieures de la République d’Arménie, mais il aurait demandé à Pashinyan de rencontrer les deux représentants du CCAF pour établir un dialogue. (avec Ara Toranian, ancien partisan de l’Armée secrète pour la libération de l’Arménie et qui est son cousin et en même temps coprésident de la structure communautaire du CCAF).
Selon la publication de cette page, Pashinyan les a rencontrés et Papazian s’est plaint d’avoir été interdit d’entrée en Arménie pendant plus de 18 mois, sous l’accusation que ce dernier avait dirigé l’opération de jet de pierres sur le cortège de Pashinyan à Paris .
Selon Papazian, il n’avait rien à voir avec cela, en réponse à quoi Pashinyan a déclaré que le Service de sécurité nationale de la RA avait reçu les données des services spéciaux français. En d’autres termes, ils ne peuvent pas être faux, et d’ailleurs, la participation de Papazian à tout cela a été confirmée par un certain Varjabedian, qui a fourni cette information en réponse à l’enquête de police. Ensuite, nous apprenons que Macron a également demandé à Pashinyan de faire preuve de générosité et de pardonner à Papazian, sans faire appel de la décision du tribunal qui a récemment levé l’interdiction. Compte tenu du niveau et de l’importance sans précédent des relations de la République d’Arménie avec la France, Pashinyan a promis de ne pas compliquer la situation.
Ce qui se passera dans le futur n’est pas encore clair. Peut-être que Pashinyan rencontrera Macron et que Papazian se verra interdire l’entrée en Arménie. Il est fort probable que Papazian poursuivra ses actions « anti-Pachinyan » même après son entrée en Arménie, car la logique d’agir contre les autorités et contre Pashinyan lui-même est primordiale dans le comportement de la FRA, présentée comme une démarche patriotique.
Mais l’ironie de tout cela ne vient pas de Pashinyan ou de Mourad Papazian, mais de tout le processus. Les Arméniens demandent au Président français de demander au Premier ministre de la République d’Arménie de ne pas interdire l’entrée d’un Arménien en Arménie.
Si certaines personnes sont fières que leur parti et eux-mêmes aient suffisamment d’influence pour pouvoir interférer dans les affaires d’une personne puissante comme Macron, il est regrettable que ces mêmes personnes se tournent vers le chef de l’État pour des questions mineures. Leurs actions ne méritent pas une telle attention.
Quelque part, ils sont même prêts à mettre à rude épreuve les relations Macron-Pachinyan et à enlaidir les relations Arménie-France, seulement si l’interdiction imposée à l’un d’eux n’est pas levée. Les manifestants eux-mêmes savent que Pashinyan a rencontré Macron exclusivement en soulignant le rôle de la France et de Macron, sinon ils auraient pu recevoir une réponse très sèche si le médiateur n’était pas Macron, mais par exemple Loukachenko.
Et cela, bien sûr, c’est la malédiction arménienne, selon laquelle les Arméniens ne s’entendent pas entre eux, dans la mesure où ils ont besoin d’un médiateur étranger, d’un acteur étranger, car ils ne sont même pas capables de se parler.
Selon les données des services spéciaux français et de la police et le témoignage de Varjabedian susmentionné, Papazian était l’instigateur et le commandant de l’opération des jets de pierres sur le convoi de Pashinyan.
Si cela est vrai, quel a été le résultat de tout cela ? Et si des pierres étaient lancées, alors ? Est-ce que cela résout des questions ? Quel en est le résultat, sinon la honte, et la honte est des deux côtés, à la fois celui qui lance et celui qui reçoit ?
Les Arméniens se jettent des pierres à Paris, puis ils demandent au président français d’organiser une rencontre entre deux Arméniens, afin que l’un d’eux permette à l’autre d’entrer en Arménie. Macron ne peut que rire d’une telle stupidité et constater qu’il n’y a pas une seule goutte de pensée d’État ni d’action sobre dans le comportement des Arméniens.
Et était-il possible de sous-estimer sa propre force et ses opportunités et de poser une telle question à Macron ? N’y avait-il pas une question plus importante ? Plus essentielle, plus actuelle. Supposons que l’entrée de Papazian en Arménie ait été autorisée. Qu’est-ce que cela va apporter à l’ARF ? Qu’est-ce qui va changer au sein du parti ? Le rythme de vie du parti a-t-il été perturbé par l’interdiction de Papazian ? Que fait l’ARF alors que l’Arménie est aujourd’hui confrontée à une question existentielle et que le parti utilise son autorité pour une telle question ? Et peut-être que le parti devrait consacrer sa force et ses possibilités à des questions plus importantes. Bien qu’ils aient tous ces réponses pour dire finalement qu’ils font beaucoup, qu’ils l’ont fait et qu’ils le feront. « Ils peuvent même dire qu’ils ont contribué à établir de bonnes relations entre l’Arménie et la France. »
Il ne reste plus qu’à s’étonner de toutes ces absurdités et à affirmer que se tourner vers Macron, pour ainsi dire, « amener un garçon capricieux vers Pashinyan » n’était pas une si bonne idée. Cela montre non seulement le niveau étroit et limité de la pensée arménienne, mais donne également aux étrangers une base pour évaluer le comportement arménien et le considérer comme bas et inférieur.
Face aux mensonges de Mourad Papazian, il n’est pas étonnant que le représentant de la FRA et du CCAF s’est fait gronder par Nikol Pashinyan après le départ du Président Français, car Nikol Pashinyan avait les éléments de l’affaire depuis le départ, même la veille avant les événements, tout comme Emmanuel Macron.
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