Selon le président de l’AN Alen Simonyan, deux points pour le traité de paix sont des questions fondamentales pour l’Arménie : le dialogue Bakou-Stepanakert et le retrait des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de l’Arménie.

« Les points qui sont importants pour les parties sont discutés dans le traité. Pour l’Arménie, je suis sûr que le dialogue Bakou-Stepanakert et le retrait des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de l’Arménie sont importants. Il est exclu qu’un accord soit signé en dehors de 29 000 800 kilomètres carrés. Nous avons annoncé ce chiffre, le Premier ministre de la RA a tracé une ligne rouge depuis le podium, une condition préalable, après quoi le chef de l’Union européenne a annoncé que quelque chose comme ça avait été enregistré. Il en va de même pour le couloir. Nous avons dit à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas de couloir, ça ne peut pas exister, aujourd’hui nous avons laissé tomber le discours de couloir », a-t-il déclaré lors d’une conversation avec des journalistes dans la cour de l’Assemblée nationale.

Et quelles garanties y a-t-il qu’après la signature de l’accord, les troupes azerbaïdjanaises quitteront le territoire arménien, a répondu Simonyan à la question. « Nous ne quitterons pas non plus les territoires de l’Azerbaïdjan. Il y a des villages et des territoires qui sont sous contrôle arménien, et il y a des territoires souverains de l’Arménie qui sont occupés par l’Azerbaïdjan. Il est naturel qu’il y ait un retrait des troupes, et les troupes azerbaïdjanaises se retireront du territoire qui appartient à l’Arménie, qui est le territoire de l’Azerbaïdjan, l’Arménie se retirera. Si cette question n’était pas de principe, l’accord de paix resterait une question technique. »

Quant aux déclarations d’Aliyev, par lesquelles il menace le peuple d’Artsakh et déclare qu’il doit accepter les lois de l’Azerbaïdjan, le président de l’Assemblée nationale estime que c’est une tactique du président de ce pays de faire de telles déclarations avant chaque négociation.

« Il est connu pour faire de telles déclarations chaque fois que des négociations sont attendues. Il établit une échelle à partir de laquelle il devrait commencer à négocier et commencer à parler. Je suis sûr qu’il a beaucoup de problèmes à l’intérieur. Une personne qui occupe depuis assez longtemps des postes de direction avec sa famille doit se créer un ennemi extérieur. À un moment donné, ce vocabulaire concernait l’Iran, mais il s’est arrêté. C’est une déclaration faite en amont des négociations, qui ne doit pas être prise au sérieux », a-t-il déclaré.

By Raffy

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