La société démocratique d’Arménie et de diaspora exprime son indignation face aux provocations politiques et aux sabotages conjoints des régimes dictatoriaux de Russie et d’Azerbaïdjan en Europe, en Afrique, en Amérique latine, et maintenant aussi dans les îles de l’océan Pacifique.

Nous sommes convaincus que l’attaque mondiale des tyrans contre la démocratie est motivée par l’impunité pour les crimes commis en Ukraine, en Géorgie, et au Haut-Karabagh, où des centaines de milliers de personnes ont été victimes d’agressions militaires, de massacres, et de nettoyage ethnique.

Les mensonges, l’hypocrisie, et la calomnie accompagnent toujours le fascisme et le génocide, ou plutôt les précèdent, préparant le terrain pour les meurtres, puis continuent, en essayant de dissimuler les crimes.

Les Arméniens ont été la première nation à subir le premier génocide du XXe siècle commis par l’empire ottoman. Ils sont également la première nation à être devenue la cible du parricide russo-azerbaïdjanais au XXIe siècle, avec l’expulsion forcée de leur patrie historique du Haut-Karabagh. Cette mesure testée en 2020-23 contre les Arméniens d’Artsakh a été utilisée contre l’Ukraine en 2022-2024 par la Russie, qui a décidé ensuite de mener des activités subversives contre l’Occident dans le monde entier. Il est logique que l’Azerbaïdjan se soit joint aux provocations mondiales russes, comme cela a été le cas avant l’attaque contre l’Ukraine en 2022 lorsque Poutine a rencontré le dictateur de Bakou, Aliyev pour convenir d’actions communes contre l’Arménie. Cette ancienne alliance russo-azerbaïdjanaise travaille désormais contre la France en Afrique et en Nouvelle-Calédonie.

Ce qui unit ces deux dictateurs, outre la haine de la démocratie, de la liberté, et des droits de l’homme, est le fait qu’en lançant de fausses accusations contre la France, la Russie et l’Azerbaïdjan tentent de cacher leurs crimes et le génocide des peuples.

Si les déportations massives de diverses populations en URSS sont connues du monde entier, l’assimilation des Kurdes, des Talyshes, des Arméniens, et des Lezgis en Azerbaïdjan reste cachée grâce à la « diplomatie du caviar » de Bakou. En soudoyant certains hommes politiques européens, ces crimes restent dissimulés.

Il s’agit d’une tragédie sans précédent au XXIe siècle, notamment avec le blocus de neuf mois suivi de la déportation de l’ensemble de la population arménienne du Haut-Karabagh en 2023. Si l’alliance des dictateurs de la Russie et de l’Azerbaïdjan n’est pas combattue et punie dès maintenant, les sabotages et provocations se répandront dans le monde entier.

La décision de la Cour internationale de La Haye de l’ONU du 17 novembre 2023 concernant le droit au retour libre et sûr des Arméniens d’Artsakh n’a pas encore été mise en œuvre. Il est crucial que la communauté internationale développe et mette en œuvre des mécanismes pour prévenir le génocide et l’apatridie partout sur la planète.

En tant que premières cibles du génocide et de l’apatridie aux 20e et 21e siècles, les Arméniens ont une responsabilité particulière dans la sensibilisation et la prévention de telles tragédies à travers le monde.

Nous exprimons notre solidarité avec la France et l’Ukraine, ainsi qu’avec tous les peuples qui luttent pour les droits des nations, pour la démocratie, la liberté, et l’indépendance.

Tigran Khzmalyan, président du Parti européen d’Arménie
Aram Sargsyan, président du parti « République »
Hovsep Khurshudyan, président de l’ONG « Citoyen libre »
Jacques Raffy Papazian, président du « Mouvement Arménien »
Appo Jabarian, rédacteur en chef de la USA Armenian Life
Eduard Ayvazyan, Media Analytical Center, Géorgie
Anna Kirakosyan, Silk Road Arménia, directrice

Tigran Khzmalyan, président du Parti européen d’Arménie

Aram Sargsyan, président du parti « République »

Hovsep Khurshudyan, président de l’ONG « Citoyen libre »

Jacques Raffy Papazian, président du « Mouvement Arménien »

Appo Jabarian, rédacteur en chef de la USA Armenian Life

Eduard Ayvazyan, Media Analytical Center, Géorgie

Anna Kirakosyan, Silk Road Arménia, directrice

Harout Kalaydjian, Pro Armenia NGO, President