Par Jacques Raffy Papazian
Nous observons les prémisses de la néo-soviétisation qui se met en place en Arménie, avec l’apparition d’un nouvel acteur, l’oligarque Ruben Vardanyan, qui veut conquérir les cœurs en mettant en scène son patriotisme, afin de prendre le pouvoir dans le futur Artsakh russe.
Comment croire qu’un homme d’affaire aussi fortuné abandonnerait sa nationalité russe sans conséquence sur ses avoirs ? La ficelle est un peu grosse.
Un second acteur, Karen Karapetian ressuscitera par la suite pour tenter de prendre le contrôle de l’Arménie.
Ce nouveau plan russe a toujours le même objectif de tuer dans l’œuf la démocratie en Arménie. Ne pouvant plus prendre la totalité du pays, cet énième plan consiste à découper l’Arménie en deux: Après avoir russifier complètement l’Artsakh, viendra le tour de l’Arménie du Nord qui doit redevenir totalitaire par les urnes ou par la force.
L’Arménie du Sud restera elle démocratique compte tenu de l’échec du complot contre le Siyunik, qui avait pour objectif d’enclaver encore un peu plus l’Arménie et de couper la frontière avec l’Iran, ce qui n’aurait laisser aucune autre solution à l’Arménie que de rejoindre la nouvelle URSS.
Comme en 1920, la cible est l’Arménie démocratique, qui doit être remplacée par une Arménie néo-soviétique, totalitaire et revenir dans le giron de l’ex-URSS.
Les Néo-bolcheviques n’ont pas incorporé que les Arméniens sont imbibés de liberté depuis Hayk, et que personne ne pourra les faire taire.
L’Arménie démocratique peut contaminer tout le Caucase, d’où la crainte de tous les régimes totalitaires qui l’entourent.
En théorie on ne cherche pas à écraser un faible, si tout le monde veut la peau d’un petit Etat sans pétrole, ni gaz, c’est uniquement pour annihiler la liberté et la communicabilité du peuple arménien qui fait peur à tous.
Notre silence rendra ce plan possible, si la diaspora agit et en parle, les néo-soviétiques échoueront à nouveau.