Court entretien avec le spécialiste du droit international Ara Khzmalyan.
– M. Khzmalyan, dans le contexte de la récente agression frontalière, il existe des opinions selon lesquelles cela n’a pas de sens de s’appliquer aux structures internationales, car les frontières n’ont pas été délimitées et délimitées. Dans quelle mesure cette approche est-elle fondée ?
– Dire une telle chose est un non-sens. L’usage de la force dans le cadre de différends territoriaux est interdit en droit international. C’est-à-dire que même si le territoire est occupé par l’État donné, dans ce cas, l’usage de la force par l’autre État est interdit.
De plus, l’usage de la force dans les territoires contestés est interdit, il est donc absurde de dire que, dans les conditions de ce différend, l’une des parties a utilisé la force et mené des actions contre les forces armées de l’autre partie.
Par conséquent, nous pouvons certainement nous adresser au Conseil de sécurité de l’ONU. Si nous parlons des aggravations de novembre, alors dans le cas de la cartographie, nous parlons à la fois des cartes de la Première République et de l’URSS, dans le cadre desquelles la cartographie n’était pas considérée comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, c’était le territoire de la République d’Arménie.
Autrement dit, dans tous les cas, notre appel à examen au Conseil de sécurité de l’ONU sera justifiée.
– Oui. La plupart des frontières du monde ne sont pas délimitées et délimitées. Mais cela ne l’a jamais empêché de prendre des mesures contre l’agression. Dans ce cas, il s’agit d’une agression.
– De tels appels, en fait, relèvent davantage du domaine des spéculations politiques.
– Je ne voudrais pas commenter sur quelle spéculation il s’agit. Je peux dire que c’est de la spéculation, c’est sans fondement. Je ne voudrais pas commenter les motivations.