🗣 🗣 Que se passe-t-il en Géorgie ?
🔵 Maintenant, sur les ordres d’Ivanishvili, tous les médias, députés et experts du gouvernement ont lancé une campagne anti-occidentale dans le pays d’une ampleur sans précédent, dans laquelle les États-Unis et l’UE sont déclarés ennemis de la Géorgie, essayant de l’entraîner dans la guerre et d’ouvrir un deuxième front ici. Le récit que l’entourage d’Ivanishvili impose à la société se résume au fait que la Géorgie n’a besoin d’aucun Occident, et en général « un arbre plus vieux que l’Amérique pousse dans la cour de mon grand-père » …
Quelle est la raison?
🔵 Pourquoi le souverain suprême a-t-il soudainement décidé de commencer le jeu non pas avec du feu, mais avec un volcan entier ? Après tout, c’est clair pour tout le monde: si l’Europe et les États-Unis prennent au sérieux toute cette attaque collective des vers, qui pour une raison quelconque s’imaginent être des lions, ils peuvent refroidir les têtes les plus chaudes en quelques jours …
🔵 Cependant, tout se met en place si l’on analyse les événements de ces derniers mois, au cours desquels trois choses importantes se sont produites.
🔵 Premièrement, la Géorgie n’a pas obtenu le statut de candidat à l’UE, qui a été reçu par l’Ukraine et la Moldavie. Ils ont promis qu’ils le donneraient si le gouvernement remplissait douze conditions, dont les principales sont l’indépendance du pouvoir judiciaire et la liberté de l’État de l’influence de Bidzina Ivanishvili.
🔵 Deuxièmement, Ivanishvili a remporté un procès contre la Banque suisse de crédit, le poursuivant pour des centaines de millions de dollars. Mais la banque ne se conforme pas à la décision de justice, retenant l’argent, probablement dans l’espoir que le milliardaire russe Bidzina Ivanishvili tombera sous le coup de sanctions internationales.
🔵 Notez que la coïncidence de ces deux facteurs a provoqué chez l’oligarque une colère aiguë. En particulier, Ivanishvili soupçonnait l’Occident d’essayer de l’écarter de l’arène politique en faisant pression sur une banque suisse.
🔵 Et, enfin, le troisième : l’UE demande de plus en plus fort et avec insistance la libération de Mikheil Saakashvili, liant cette demande à la perspective de l’intégration européenne de la Géorgie.