« J’avoue et je dis publiquement que je préfère la solution biélorusse d’Union State. Ils cèdent des attributs décisifs certes, mais gardent la paix et une stabilité interne ». Arthur Nejdeh Karakavorian
Alors qu’un conflit interne secoue le CCAF au sujet du comportement d’un des co-présidents et membre du bureau mondial de la FRA, et qu’une demande de charte incitant ses membres à défendre le respect de la souveraineté de l’Arménie et de ses institutions a été publiée dans la presse.
Arthur Nejdeh Karakavorian, président du Mouvement de jeunesse de la FRA Nor Seround, qui est persona non grata en Arménie suite aux événements ayant eu lieu contre le cortège du Premier ministre Nikol Pashinyan le 1er juin 2021 à Paris, déclare : « J’avoue et je dis publiquement que je préfère la solution biélorusse d’Union State. Ils cèdent des attributs décisifs certes, mais gardent la paix et une stabilité interne ».
Une prise de position qui intervient alors que le débat sur la souveraineté de l’Arménie bat son plein dans la diaspora arménienne de France. Rappelons que la France défend la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie.
Une déclaration qui creuse encore un peu plus le fossé au sein de la diaspora et qui doit nous interroger sur le fond : en tant que Français d’origine arménienne, devons-nous défendre les intérêts de l’Arménie et de la France ou ceux d’un État tiers, la Russie ?
« Si le turcs n’attaquent pas de leur côté, c’est surtout grâce à la présence militaire russe à gyumri, même le faite d’avoir pu préserver stepanakert jusqu’à septembre dernier, est grâce à leur intervention. » Arthur Nejdeh Karakavorian
Pour rappel : la première république démocratique d’Arménie du 28 mai 1918 était dirigée par le parti dachnak avec pour slogan « une Arménie libre, indépendante et réunifiée ».